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The_Vampire_NocturnalRed
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The_Vampire_NocturnalRed

VIP-Blog de nocturnalred
  • 80 articles publiés
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  • Créé le : 22/03/2008 04:47
    Modifié : 20/10/2008 22:10

    Fille (18 ans)
    Origine : Paris
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    La Maîtresse rousse

    18/07/2008 23:42



     

    La Maîtresse rousse

     

     

     

    http://feminaweb.free.fr/images/demones/demons_92.jpg

    
    Je pris pour maître, un jour, une rude Maîtresse,
    Plus fauve qu'un jaguar, plus rousse qu'un lion !
    Je l'aimais ardemment, - âprement, - sans tendresse,
    Avec possession plus qu'adoration !
    C'était ma rage, à moi ! la dernière folie
    Qui saisit, - quand, touché par l'âge et le malheur,
    On sent au fond de soi la jeunesse finie...
    Car le soleil des jours monte encor dans la vie,
    Qu'il s'en va baissant dans le cœur !
    Je l'aimais et jamais je n'avais assez d'elle !
    Je lui disais : " Démon des dernières amours,
    Salamandre d'enfer, à l'ivresse mortelle,
    
    Quand les cœurs sont si froids, embrase-moi toujours !
    Verse-moi dans tes feux les feux que je regrette,
    Ces beaux feux qu'autrefois j'allumais d'un regard !
    Rajeunis le rêveur, réchauffe le poète,
    Et, puisqu'il faut mourir, que je meure, ô Fillette !
    Sous tes morsures de jaguar ! "
    Alors je la prenais, dans son corset de verre,
    Et sur ma lèvre en feu, qu'elle enflammait encor,
    J'aimais à la pencher, coupe ardente et légère,
    Cette rousse beauté, ce poison dans de l'or !
    Et c'étaient des baisers !... Jamais, jamais vampire
    Ne suça d'une enfant le cou charmant et frais
    Comme moi je suçais, ô ma rousse hétaïre,
    La lèvre de cristal où buvait mon délire
    Et sur laquelle tu brûlais !
    
    Et je sentais alors ta foudroyante haleine
    Qui passait dans la mienne et, tombant dans mon cœur,
    Y redoublait la vie, en effaçait la peine,
    Et pour quelques instants en ravivait l'ardeur !
    Alors, Fille de Feu, maîtresse sans rivale,
    J'aimais à me sentir incendié par toi
    Et voulais m'endormir, l'air joyeux, le front pâle,
    Sur un bûcher brillant, comme Sardanapale,
    Et le bûcher était en moi !
    " Ah ! du moins celle-là sait nous rester fidèle,
    Me disais-je, - et la main la retrouve toujours,
    Toujours prête à qui l'aime et vit altéré d'elle,
    Et veut dans son amour perdre tous ses amours ! "
    
    Un jour elles s'en vont, nos plus chères maîtresses ;
    Par elles, de l'Oubli nous buvons le poison,
    Tandis que cette Rousse, indomptable aux caresses,
    Peut nous tuer aussi, - mais à force d'ivresses,
    Et non pas par la trahison !
    Et je la préférais, féroce, mais sincère,
    A ces douces beautés, au sourire trompeur,
    Payant les cœurs loyaux d'un amour de faussaire...
    Je savais sur quel cœur je dormais sur son cœur !
    L'or qu'elle me versait et qui dorait ma vie,
    Soleillant dans ma coupe, était un vrai trésor !
    Aussi ce n'était pas pour le temps d'une orgie,
    Mais pour l'éternité, que je l'avais choisie :
    Ma compagne jusqu'à la mort !
    
    Et toujours agrafée à moi comme une esclave,
    Car le tyran se rive aux fers qu'il fait porter,
    Je l'emportais partout dans son flacon de lave,
    Ma topaze de feu, toujours près d'éclater !
    Je ressentais pour elle un amour de corsaire,
    Un amour de sauvage, effréné, fol, ardent !
    Cet amour qu'Hégésippe avait, dans sa misère,
    Qui nous tient lieu de tout, quand la vie est amère,
    Et qui fit mourir Sheridan !
    
    Et c'était un amour toujours plus implacable,
    Toujours plus dévorant, toujours plus insensé !
    C'était comme la soif, la soif inexorable
    Qu'allumait autrefois le philtre de Circé.
    Je te reconnaissais, voluptueux supplice !
    Quand l'homme cherche, hélas ! dans ses maux oubliés,
    De l'abrutissement le monstrueux délice...
    Et n'est - Circé ! - jamais assez, à son caprice,
    La Bête qui lèche tes pieds !
    
    Pauvre amour, - le dernier, - que les heureux du monde,
    Dans leur dégoût hautain, s'amusent à flétrir,
    Mais que doit excuser toute âme un peu profonde
    Et qu'un Dieu de bonté ne voudra point punir !
    Pour bien apprécier sa douceur mensongère,
    Il faudrait, quand tout brille au plafond du banquet,
    Avoir caché ses yeux dans l'ombre de son verre
    Et pleuré dans cette ombre, - et bu la larme amère
    Qui tombait et qui s'y fondait !
    
    Un soir je la buvais, cette larme, en silence...
    Et, replongeant ma lèvre entre tes lèvres d'or,
    Je venais de reprendre, ô ma sombre Démence !
    L'ironie, et l'ivresse, et du courage encor !
    L'Esprit - l'Aigle vengeur qui plane sur la vie
    Revenait à ma lèvre, à son sanglant perchoir...
    J'allais recommencer mes accès de folie
    Et rire de nouveau du rire qui défie...
    Quand une femme, en corset noir,
    Une femme... Je crus que c'était une femme,
    Mais depuis... Ah ! j'ai vu combien je me trompais,
    Et que c'était un Ange, et que c'était une Ame,
    De rafraîchissement, de lumière et de paix !
    
    Au milieu de nous tous, charmante Solitaire,
    Elle avait les yeux pleins de toutes les pitiés.
    Elle prit ses gants blancs et les mit dans mon verre,
    Et me dit en riant, de sa voix douce et claire
    " Je ne veux plus que vous buviez ! "
    
    Et ce simple mot-là décida de ma vie,
    Et fut le coup de Dieu qui changea mon destin.
    Et quand elle le dit, sûre d'être obéie,
    Sa main vint chastement s'appuyer sur ma main.
    Et, depuis ce temps-là, j'allai chercher l'ivresse
    Ailleurs... que dans la coupe où bouillait ton poison,
    Sorcière abandonnée, ô ma Rousse Maîtresse !
    Bel exemple de plus que Dieu dans sa sagesse,
    Mit l'Ange au-dessus du démon !
    From Dust to Hell Index du Forum





    J'ai le goût amer du sang

    18/07/2008 23:46



    J'ai le goût amer du sang

    http://www.freewebs.com/wolfdarkdesires/vamp.jpg

    J'ai le goût amer du sang

    Plein vicié sur les dents

    Ces cailloux rochers de la vie

    Qui vous laminent à feu petit

     

     

     

    J'ai le goût amer du sang

    Les tripes à l'air du temps

    Par cet acide qui vous ronge dedans

    Et vous laisse pourrir les os au vent

     

     

     

    J'ai le goût amer du sang

    Mais il n'y a plus d'envies dedans

    Juste un cœur qui pulse l'air, le fend

    Et que le sol-enfer attend

     

     

     

    J'ai le goût amer du sang

    Ce n'est plus le désespoir qui m'attend

    Juste le bras d'un mourant

    Qui me montre l'horreur et se détend

     

     

     

    C'est le goût amer du sang

    De celui qui, verdâtre, se répand

    Et vous laisse inanimé un temps

    Sous le soleil de "Satan" ...

     






    La Couleur Du Sang

    19/07/2008 00:03



    La Couleur Du Sang I

     

     

    Un soir où pris de fièvre

    Je regarde ta bouche

    Ce rouge à lèvres…

    Elles sont pleines de sang

    Mon Dieu qu’as tu fait

    Je cours vers la chambre

    Un regard dans le berceau

    Plus un cri

    Pas même un bruit

    As-tu touché à notre enfant

    Pendant un instant

    L’air hésitant

    Je le crois mort

    Heureusement qu’il dort

    Je le laisse se reposer

    Dans l’obscurité

    Si paisible si tranquille

    Comme si la folie de ce monde

    Pouvait le laisser intact

    Qu’il soit né imperméable

    Qu’il ne connaisse pas la guerre

    Il a à l’extrémité des lèvres

    Comme un sourire d’ange

    On dirait le sourire de sa mère

    Quand elle était enfant…

    Soudain dans mon corps

    Je sens une violente douleur

    Une brûlure m’assaille dans mon cou

    Je pose ma main pour calmer le mal

    Quand je retire mes doigts

    La paume est rouge

    Rouge comme ton sang

    Rouge comme tes lèvres

    Pourquoi cette morsure

    Je regarde tes yeux

    Ton regard est brillant

    La Couleur Du Sang II

    Ton regard est brûlant

    Cette étrange lueur…

    La réponse se lit au fond de toi

    Encore une fois

    Tu n’as pas pu t’en empêcher

    Tu n’as pas pu te retenir

    Mordre c’est plus fort que toi

    La nuit à peine tombée

    Tu as si faim

    Toujours de l’appétit

    Tu baisses les yeux

    Caches tes pupilles incandescentes

    Tu joues les adulescentes

    Tu vois le sang dans mon cou

    La plaie ouverte t’attire

    Toujours la même envie

    La moue boudeuse

    Telle une gamine

    Dans ta chemise de nuit

    En dentelle blanche

    Te donne un air innocent

    Tête baissée

    Tu articules quelques mots d’excuses

    Tu demandes ton pardon

    Tu voudrais ton salut…

    Avec mon air inquisiteur

    Dois-je te pardonner ?

    Encore une fois ?

    De me confondre avec ton repas ?

    Flottant dans la pénombre

    Je regarde ta silhouette

    Mais il est trop tard

    Ma chemise ensanglantée

    Mon col blanc tacheté

    Je vais te détester

    Face à mon air sévère

    L’air inquiet tu recules

    Tu regardes le sabre dans ma main

    En entendant le clocher

    Tu crains le pire

    Ton heure a sonné

    Tu connais déjà mes intentions

    Créature de l’Enfer

    Je ne peux te laisser vivre

    Ou… survivre

    Sur la terre

    Combien de victimes

     

     

    La Couleur Du Sang III

    Te faudra t il encore ?

    Une âme chaque soir ?

    Pour te nourrir

    Au point de vouloir me voir… mourir ?

    Ma main dans mon cou

    Cherche à bloquer l’hémorragie

    Ton talon avance vers moi

    Tu voudrais me porter secours

    J’ai peur du coup de grâce

    J’observe tes canines

    Etincelant dans la lumière de la Lune

    Toi que la malédiction a frappé

    Ne fais pas un pas de plus

    Vers ma nuque

    Je ne peux te laisser faire du mal

    Je dois protéger notre enfant

    L’éloigner avant qu’il ne soit trop tard

    Fuir ta présence maléfique

    Ton influence néfaste

    Tu n’as plus le choix

    Tu te sais jugée…

    Et condamnée

    Quand le nuage disparaît

    Tu vois la lune dans le miroir

    Se refléter sur ma lame

    Un instant aveuglé

    Par cette distraction

    Tu plonges à pleines dents

    Dans ma direction

    Tu mords encore

    Ma chair à vif

    Dans mon cou

    Je sens un violent suçon

    Un assaut si facile

    Tu te demandes pourquoi

    Pourquoi je n’ai pas bougé

    Même armé

    Je ne pouvais pas te tuer

    Simplement parce que je t’aime

    … Je t’aime encore

    Malgré ce mal qui t’a atteint

    Sans défense

    Le corps inerte

    L’air d’un pantin

    Comme blessé à mort

    Je gis à terre

    La Couleur Du Sang IV

    Avec tes yeux de braise

    Tu mords mais je te laisse mordre

    Je sens mon sang s’en aller

    Le regard noir

    Gagné lentement par le désespoir

    Je n’ai plus qu’un espoir

    Bientôt ma vie coulera en toi

    Comme d’autres ont coulé avant

    Avalées les unes après les autres

    Je sens tes lèvres aspirer mon corps

    Le plaisir de cette dernière caresse

    Ta caresse fatale

    L’ultime baiser

    Que me donne ta bouche

    La chaleur s’en va

    Quand tu me touches

    Je refroidis

    Ma respiration ralentit

    Bientôt mon corps sera mort

    Ma réserve de sang épuisé

    Je girais à tes pieds

    Comme une bouteille de vin vidée

    Mes cicatrices virant à l’écarlate

    Disséminé quelque part sous ta peau blanche

    Je continuerai de vivre en toi

    A travers toi…

    Pour l’éternité

    Tu regardes mon corps tomber à terre

    Comme aux champs d’honneur

    Tu m’observes te supplier

    Encore quelques secondes de vie

    Je m’écroule à tes pieds

    Comme frappé par la foudre

    Le regard vide

    Le son d’un corps creux

    Le coeur exsangue

    Mon cadavre gît au sol

    Depuis tout ce temps

    Que tu attendais cet instant

    Enfin rassasiée

    Tu passes la main sur tes lèvres

    Tu essuies la dernière goûte de sang

    Tu entends le bébé pleurer

    Tu prends l’enfant dans tes bras

    Tu la serres si fort

    La môme ne craint plus rien

     

     

     

     

     

     

    La Couleur Du Sang V

    Maintenant tu es là

    A jamais

    Si elle aime dormir le jour

    Et se lever à la tombée de la nuit

    C’est parce qu’elle est comme sa mère

    Elle aussi aime…

     






    L'AGE D'OR DU VAMPIRISME , Histoire du vampirisme I

    19/07/2008 12:25



     

    L'AGE D'OR DU VAMPIRISME , Histoire du vampirisme I

     

     

     

     
     
     
     
    ...
    COMMENT DEVIENT -ON UN VAMPIRE

    Si tout être humain est théoriquement susceptible de devenir un vampire après sa mort , certaines personnes le sont plus que d'autres , comme les excommuniés , les suicidés , les victimes de mort violentes , les sorciers , les enfants morts-nés et toute personne qui n'a pas bénéficié d'une sépulture chrétienne . Certains individus sont prédisposés à ce funeste destin en raison de particularités congénitales comme le fait d'être né avec des dents , d'être né coiffé , d'avoir les yeux très foncés ou au contraire d'un bleu très clair , d'avoir les cheveux roux comme Judas ou encore d'avoir des tâches rouges sur le corps .


    Quand de telles personnes décèdent , il faut redoubler de précautions au moment de la mise en bière et de l'inhumation . En Roumanie on enfonce un clou dans le front du défunt , ou on transperce son corps de coups d'aiguilles , ou encore on l'enduit de la graisse d'un cochon tué le jour de la saint ignace . Pour empêcher l'âme du présumé vampire de réintégrer son corps , on peut placer dans sa bouche un objet tel qu'une gousse d'ail en Roumanie , une hostie consacrée en Grèce ou simplement un citron en Saxe . Afin que le corps ne puisse quitter sa tombe , on le cloue au fond de son cercueuil . Dans les sudètes , on enroule le corps dans une sorte de bas : le vampire doit chaque année en défaire une maille . En Russie , on met des graines de pavot dans le cercueil : le vampire doit les recompter chaque nuit . On enterre systématiquement les suicidés et les excommuniés à la croisée de deux chemins . Pour protéger une maison contre l'attaque d'un vampire , en Serbie , on peint une croix au goudron sur les portes et les fenêtres ; en Roumanie , on suspend des gousses d'ail dans toutes les pièces et on frotte d'ail les portes , les fenêtres , les cheminées et les trous de serrure ; en Russie on dispose des graines de pavot ou des épines d'églantier sur toutes les routes menant au cimetière ; le vampire doit les ramasser une à une .
     
     
     
     





    L'AGE D'OR DU VAMPIRISME , Histoire du vampirisme II

    19/07/2008 12:28



     

    L'AGE D'OR DU VAMPIRISME , Histoire du vampirisme II

     

     

     

     
     
     
     
    ...
    COMMENT RECONNAITRE UN VAMPIRE


    Les traités du XVIII°siècle sur le vampirisme , puis par la suite , les enquêtes entreprises sur le terrain au XIX° siècle ont permis de dégager les grands traits de cette mythologie . Il existe là aussi de nombreuses variantes selon les pays d'Europe . D'une façon générale , on reconnaît le vampire à ce que , dans sa tombe , son crops est préservé de la raideur et de la corruption cadavérique , et cela plusieurs semaines après son inhumation . Une autre particularité est son système pileux anormalement développé : ses sourcils broussailleurx se rejoignent et il a des poils dans la paume de ses mains . Les vampires roumains ont parfois une queue assez courte et couverte de poils qui peut grossir sous l'effet de la chaleur et qui est censée leur donner des pouvoirs surnaturels .

    Lors des épidémies de vampirisme , pour identifier le coupable , on fait parcourir le cimetière par un cheval entièrement noir ou entièrement blanc , n'ayant jamais sailli monté par un adolescent vierge . Le cheval se cabre devant la tombe renfermant le vampire . La présence dans le sol de petis orifices à proximité d-une tombe est également une preuve , le vampire sortant par ces trous sous la forme d'un brouillard . Les personnes nées de l'union d'un vampire et d'une mortelle ont le don de repérer infailliblement les vampires . On les appelle Vampiritch ou Vampirovitch en Serbie , Dhampires en Bohême et en Hongrie ...
     
     
     
     





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