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The_Vampire_NocturnalRed
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The_Vampire_NocturnalRed

VIP-Blog de nocturnalred
  • 80 articles publiés
  • 87 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 22/03/2008 04:47
    Modifié : 20/10/2008 22:10

    Fille (18 ans)
    Origine : Paris
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    Elle s'appelait Morticia

    18/07/2008 13:41



    http://www.necronomi.com/projects/darkdesire/Big-Vampy-Green.gif

    Chapitre I

    A ceux qui auront ce précieux manuscrit entre leurs mains

    Ecrits en cachette ces mots latins racontent une fin…

    La fin du monde.

    Comment l’armée des Ténèbres marcha sur Rome

    Comment les démons vainquirent les humains

    Et s’emparèrent de la terre…

    Par la… Ruse.

    Virant à l’orange

    Le ciel s’obscurcit

    Elle ferma la fenêtre

    Une larme glissa de ses yeux

    Dans une longue trainée noire

    Le rimmel de ses yeux de biche

    Le masque japonais se brisa

    Laissant place à un autre visage

    Plus authentique

    Aussi plus… terrifique

    La raison de son chagrin

    La perte d’un être cher

    Son amoureux voulait la quitter

    Mais elle l'aimait trop

    Caprice d'enfant...

    Charme troublant d’une... femme-enfant

    L'eau dans les yeux

    Lolita se tenait là

    Une ombre parmi les ombres

    Abattue mais digne

    Elle ne se sentait plus vieillir…

    Depuis des siècles

    Elle enfila son long manteau noir

    Prit soin de rabattre la capuche

    Déambulant seule les rues

    Dans le silence de la nuit tombant

    Son élégante silhouette ne craignait rien

    Ses yeux s'emplirent de larme

    Un flot incontrôlable l'envahit

    Non loin de là les vagues s'écrasaient

    Chapitre II

    Dressé entre deux dragons

    Le clocher sonna l'heure de la marée haute

    Quand les nuages disparurent

    Une légère douleur émergea dans sa bouche

    Elle qui d'ordinaire était si peu farouche

    Elle s'était juré de ne jamais le faire

    N'imaginant même pas se retrouver confrontée

    A pareille situation de danger

    Pourtant le temps lui manquait pour réfléchir

    Aussi l’envie de se laisser fléchir

    A peine le temps d'agir

    Avec son arme favorite, son grand sourire

    A la façon de ce Cupidon qui l’avait souvent narguée

    Elle décocha sa flèche empoisonnée

    Ne lui demander qu'une seule faveur

    Celle qu'il accepterait de céder à sa dernière heure

    Par le truchement de ce mensonge la perfide l’atteignit

    Un seul objectif, lui voler un ultime baiser

    Non sans un parfum d’extrême fatalité…

    Je regardais dans cette obscurité

    Morticia toujours bien apprêtée

    Si belle quand elle souriait

    Mais encore plus quand elle pleurait

    A la douceur posée sur son visage

    Se mêlait désormais un voile de douleur

    La vie nous jouait de vilains tours

    Mais elle semblait plus cruelle certains jours

    Quand Morticia prenait la pose devant moi

    Comment lui refuser sa dernière volonté

    D’abord hésitant mais plein de compassion

    Mon coeur généreux acceptait bien volontiers

    Mais lui offrir ma reddition…

    Ne serait qu’à une seule condition

    Je ne voulais pas lui offrir de tentation

    Ni lui donner le moindre signe d'encouragement

    Ni lui montrer le moindre témoin de mon affaiblissement

    Je sortis de mon ombre pour la... laisser faire

    Je me... laissais faire

    Transporté par cette atmosphère

    Il flottait soudain comme un avant-gout de l’Enfer

    Mon premier pas dans l’antichambre du Diable

    Face à mon bourreau

    Je ne bougeais plus

    .. Plus un geste

    .. Plus un mot

    Que son amour reste lettre morte

    Une vague s’écrasant sur l’écueil de mon coeur

     

     

    http://dralich.free.fr/Images/vampyrs/vampbw06.jpg

     

    Chapitre III

    Egaré dans ce lieu de promenade

    Désert à cette heure

    J'étais seul à la merci d'une belle inconnue

    Toute de noir vêtue

    Une poupée diabolique…

    Au regard angélique

    Plus attirant que jamais

    Ce n'était pas sa faute

    Je n'aimais pas les ruptures par SMS

    J’abhorrais ces déclarations de haine

    Et les victimes de ces guerres

    Je ne pouvais lui faire de mal

    Gentleman trop sentimental ?

    Un reste de mon éducation passée

    L’idée de voir son coeur se briser

    La vision de ses miettes me révulsait

    J’avais peur de la laisser estropiée

    Fuyant la laideur d’un corps privé de coeur

    Je regardais se détacher une épée

    Cette statue de chevalier au bras armé

    L’homme a parfois besoin de plus de courage

    Pour affronter une femme

    Que toute une armée

    Le tic tac d’une montre me rappela à mon devoir

    Ne pas laisser trainer les choses

    Par peur de les voir s'envenimer

    La crainte de ne plus voir s'évacuer…

    Hors de moi le poison féminin

    Une voix froide m'avait dit sans un mot de plus

    Rendez vous ce soir dans le parc

    Maintenant je regardais son visage

    Cherchant une trace de mon passage

    La lumière de la dernière fois

    Plus jamais mes yeux ne la croiseraient

    Telle que maintenant elle m’apparaissait

    Je ne voulais plus oublier ses traits

    Graver cette émotion dans mes yeux

    La tailler dans le marbre de ma mémoire

    Ses yeux semèrent le doute

    Notre tête à tête…

    Installa la confusion

    J'avais soudain la même envie

    Qu'au premier jour…

    Toucher sa frange

    Caresser ses cheveux bruns

    Effleurer le rose de ses joues

    La prendre dans mes bras

    J'étais à nouveau réceptif...

    Chapitre IV

    A son parfum… Presque captif

    Le même que celui porté le jour de notre rencontre

    Improvisée entre deux statues du palais du Louvre

    En une fraction de seconde

    Elle me remémorait le songe de tous nos délices

    Face à cet invisible lien

    J’oubliais brusquement mes bonnes résolutions

    M’en aller ne semblait plus une solution

    A quelques millimètres d’elle

    Elle m’évoquait cette notion exquise

    Celle de la… Convoitise

    Nos bouches se firent face à face

    Doucement elle effleura mes lèvres

    Elle avait toujours le même gout…

    .. La chair appétissante

    .. La mine compatissante

    Dans ma bouche fuyant cette fièvre

    Son instinct fit mine d'engouffrer sa langue

    Cherchant à s’enfoncer en moi

    Dans la jungle de mes boyaux

    Puis sa tête descendit légèrement

    A la recherche d’un je ne sais quoi

    Faute de mieux…

    La dame en noir se rabattit sur mon cou

    Sa caresse ôta mon foulard

    Elle lorgna ma nuque

    Alla même jusqu’à me renifler

    Prenant tel le loup un air alléché

    Jusqu’à donner la curieuse impression qu’elle voulait…

    Me mordre

    Telle une pomme rouge…

    Bien fraiche et si juteuse

    Elle croqua ma chair à pleines dents

    J’étais en terrain découvert

    Mon cou mis à nu

    La chair à vif

    Quand ses dents se refermèrent

    Je hurlais tel un loup à la pleine lune

    Sans prévenir

    Elle mordit si fort

    Et sans… effort

    Je ne pouvais m'en détacher

    Je ne me sentais plus libre

    Plus horrible encore

    La première douleur passée...

    J'aimais ce supplice

    J'aimais ce sévice tant que...

    Je me surprenais à vouloir...

    http://www.katyberry.com/Vampires/various/royovampire.jpg

    Chapitre V

    Redemander un supplément de son pouvoir

    Livré à sa torture

    Coincé contre mon agresseur

    Je ne pouvais m’en extirper

    Serait-ce ma fin ?

    Etait-ce sa faim ?

    Etait-ce mon désir ?

    Pouvais-je encore l'appeler ma belle

    Alors qu'elle se comportait telle...

    .. Une bête !

    Ses dents me dévoraient…

    Comme jadis le feu de son regard

    Ma chemise de taches se parsemait

    Ma plaie ouverte coulait

    Des goutes de sang s'échappaient

    Sacrifice au clair de lune

    La brise sur mon visage moite

    Je regardais d’un oeil ce mince filet

    Sous la pression il s'agrandissait

    Le ruisseau devenait un fleuve

    Les deux trous dans ma peau...

    Un véritable gouffre

    Poinçonné tel un ticket de métro

    Je voyais ma vie s'écouler

    Le long de mon torse

    Mes forces vitales fuyaient mes veines

    Aspirées tel un cocktail à travers une paille

    Réduit à l’état de simple nourriture

    J’avais perdu tout appétit

    Je me sentais pâlir

    Je m’imaginais défaillir

    Sous les coups de dents

    De celle que j'ai jadis aimée

    Sans compter la durée

    Ses canines me pénétraient

    Ses dents me perforaient

    Penchée sur moi

    Avec force précision

    Elle cisaillait ma peau

    Dans un travail d’orfèvre

    A la lumière de la pleine lune

    Le rythme de mon coeur ralentissait

    Chaque battement résonnait comme une détonation

    Mon coeur grondait comme l’orage

    Ecoutant les coups de tonnerre s’espacer

    Je courais à l’agonie

    N’ayant plus le courage

    Encore moins la force de m’enfuir

    Chapitre VI

    Assis sur un banc perdu au milieu de ce parc

    Au milieu des statues de Vénus et Apollon

    Nous incarnions une nouvelle oeuvre

    Ne faisant plus qu'un

    Pour la ronde d'un gardien...

    Invisible

    A la lisière de l’arythmie cardiaque

    Plongé en état de choc

    Sous le coup de sa morsure

    Je frissonnais littéralement

    Un va et vient de longue haleine

    Ses crocs venaient dans mes veines

    Comme sa langue jadis dans mes lèvres

    Quand je cherchais à la dompter…

    En vain

    L’époque où elle buvait mes paroles

    Un regard mélancolique sur le haut de son corset

    Le petit noeud rouge fermant ses lacets

    J'entendis un bruit de pas…

    Loin sur le vieux pont

    Trop loin pour me sauver

    Une ombre fugitive vite oubliée

    Aucun héros ne viendrait me sauver

    A la lisière de ma vie

    Sans le savoir tout en le sachant

    J’avais couru à ma perte en venant ici

    Néanmoins mon assassin s'interrompit

    Ses lèvres affamées mais si pulpeuses...

    La peau plus rouge qu'à l'ordinaire

    Avec son rouge à lèvre couleur sang

    Déjà gorgées de mon nectar

    Elles continuèrent de s’abreuver

    Mon coeur littéralement tétanisé

    Ma Maitresse contrôlait la situation

    Mon corps victime de sa manipulation

    Réduit à l’état d'une simple marionnette

    Animée entre ses douces mains

    Mon corps dépourvu de force

    Mon âme privée de volonté

    Dieu m’avait abandonné

    Les anges aussi

    Seul humain livré en proie aux démons

    Et à toutes leurs folies

    Face à cette créature de la nuit

    Je me sentais comme hypnotisé

    Ses yeux absorbés au fond des miens

    Ou les miens noyés au fond des siens

    Elle me regarda plus profondément

    http://www.necronomi.com/projects/darkdesire/vampmetal2.jpg

    Chapitre VII

    Un pincement au coeur

    Un claquement de ses doigts

    Et je m'assoupis

    Dans ses bras accueillants…

    Agrippé contre elle

    Ma main tâtant ma poche

    A la recherche d’un vieux chapelet

    Certes béni mais en vain

    Quand à moi je revins

    Les feuilles mortes tremblaient moins…

    Que mon effroi

    La mémoire en pagaille

    Ne se rappelait plus de rien

    Seul souvenir

    Une désagréable impression

    Cette sensation de brulure dans mon cou

    La forme d’une étrange blessure

    - Un animal t'a attaqué

    - Tu as perdu beaucoup de sang

    - Tu risques de mourir

    Sans réfléchir j'attrapais son poignet

    - Bois mon sang

    Morticia venait de se sacrifier pour moi

    Ses canines ouvrirent une fine entaille

    Juste à la base de sa main

    Malgré ma faiblesse

    J’éprouvais au fond de mes entrailles

    La soif qui sans cesse me tiraille

    A tâtons je léchais sa veine

    Bientôt avec violence je buvais à sa source…

    .. En moi coulait désormais son sang

    Sans le savoir je venais de tomber dans son piège

    - Stop

    Je reposais mon verre à son signal

    Le cou toujours endolori

    Ma tête tournait de plus en plus

    Je ne me sentais pas bien

    Comme après un trop plein

    L'envie de vomir me saisit

    Pour me rassurer elle prit ma main

    Morticia m'entraina avec elle

    J'ignorais où elle trouvait la force de me porter

    Dans ses bras je me trouvais si léger

    Qu'elle devait avoir des ailes…

    Je dus m'évanouir en chemin

    Je me réveillais le lendemain

    Chapitre VIII

    Le premier visage visible…

    Fut celui d’une femme

    Allongé dans le secret de son alcôve

    Je me sentais reposé

    L'envie de bouger mes mains

    .. De sentir mes reins

    .. De bondir hors du lit

    Mes yeux cherchaient la lumière

    Les volets étaient encore fermés

    L’allure de ma situation changea

    En voyant mes mains menottées

    On me retenait prisonnier

    Dans une cage dorée

    Je protestais mais en vain

    Sa main se colla sur ma bouche

    Sa peau me sembla encore plus douce

    Que la veille

    Elle effleura ma cicatrice

    Je pouvais sentir sa douceur

    Malgré ses longs gants de vinyle

    Pendant un instant je désirais son corps

    Mon jeune et joli geôlier...

    Ne me parlait qu'à travers

    Un masque blanc de chirurgien

    - C’est pour ton bien

    Je ne comprenais pas son jeu

    Mes forces manquaient encore à l’appel

    De guerre lasse

    Je regardais le seul spectacle s’offrant devant moi

    La pointe de ses seins

    Emprisonnés dans ce carcan de soie

    L'envie inaccessible me prit de toucher son corset

    Semblable au serre-taille de la veille

    Sa main remonta sa jupe plissée

    Feint de dégrafer son corsage

    Elle caressa un instant sa chevelure

    Et s’empara de mes cheveux

    Cachée derrière son masque

    Je pouvais deviner un timide sourire

    A défaut de connaître son identité

    L’ingénue ne cessait de me troubler

    Cette femme masquée

    Qui m’avait pris en otage

    Dans mon vague naufrage

    Je l'aurai suppliée pour qu'elle reste près de moi

    Qu’elle se tienne à mon chevet

    Epongeant mon front encore en fièvre

    Sentir sa douceur durant des heures

    Chapitre IX

    Ce tableau idyllique semblait identique…

    Au premier jour... Suivant notre première nuit

    Et pourtant maintenant tout semblait si différent

    Morticia commença à changer à son retour de Paris

    Lasse de ses caresses elle se leva du lit

    Elle n’avait plus la même patience

    Une autre soif la dévorait intérieurement

    Ce n’était plus tant l’amour que le sang qui l’intéressait

    Qui pourrait la contenter

    Et même la rassasier

    Du début de la nuit

    Jusqu’au petit jour

    Et ce… pour toujours

    Victime d’une étrange malédiction

    Le visage toujours masqué

    Elle jeta un dernier regard

    Et s’enfuie en tournant les talons

    Face à cette femme encore plus inaccessible

    Mon corps lié restait immobile

    Mon désir impassible

    Que pouvais-je faire d’autre

    Hormis la dévorer… Du regard

    J’admirais ses longues bottes en cuir noir

    Je me sentais si petit à coté de ses cuissardes

    Ses pieds foulèrent le parquet de la chambre

    Je fuyais du regard ses coups de talons

    Seul bruit audible à cet instant

    En dehors des oiseaux noirs dans les champs

    Je n'aurais pas non plus voulu sentir

    Encore son coup de cravache

    Zébrer ma peau sanguinolente

    Quand l’allure cavalière elle rentrait des écuries

    .. Au pas de course

    Dans un instant de distraction

    Ma liberté enchainée eut cette douce vision

    Je contemplais dans l’horizon cette ligne noire

    Tracée sur ses épaules nues

    Les fines bretelles portant son corsant

    Sa peau me semblait encore plus blanche

    D’une pâleur plus claire que les jours d'avant

    A vrai dire j'ignorais depuis quand

    J'étais allongé ici

    Posé sur ses draps de satin

    Vautré sur ses oreillers

    Les mains attachées au lit

    Je regardais sans cesse mon gardien…

    Ange ou Démon ?

    Morticia s'assit à la coiffeuse

    Chapitre X

    Un tube à la main

    Elle commença à se maquiller

    Bizarrement

    Son reflet dans la glace...

    N'apparaissait pas

    J'avais envie de dormir

    Encore une fois

    Je me rappelais

    L'étrange odeur de son parfum

    Ces fleurs que je n’avais senties…

    Que sur Elle

    Mais… trop tard

    - Allez dors bébé dors

    Sa voix hypnotique agissait sur moi

    Lui prêtais-je un pouvoir hypothétique ?

    - Ce soir pour notre première chasse aux bois

    … Tu seras définitivement prêt…

    Mon cher… soumis !

    J’étais dés lors dominé… Condamné

    A venir grossir les rangs de son armée d’esclaves… Non-morts

    Subir une vie d’esclave guidé par la soif

    Toute ma vie lui obéir…

    Ne penser qu’à elle…

    N’appartenir qu’à… Morticia

    Lady Morticia pencha à nouveau son visage vers le mien

    Je reculais dans un réflexe de peur

    Insatiable elle me saigna encore

    Mon corps s’habituait à la douleur

    Quand je découvris sur son épaule dénudée

    Une marque faite au fer rouge…

    Un sceau royal… La marque de feu le Comte Dracula

    Morticia était une des épouses du défunt… Vampire

    Au rythme des saignées

    C’est ainsi que s’écoula le reste de ma vie

    J’avais perdu tout contrôle sur mon existence

    Et si le temps n’avait plus d’emprise sur moi…

    Je n’avais plus non plus d’emprise sur le… Temps.

    Signé Sir Abraham Van Helsing

     

     



    Commentaire de Corpus Kira (18/07/2008 17:55) :

    Très très belle histoire ! Morticia ... encore un très grand culte !


    Commentaire de Goth-Mimi (20/07/2008 16:51) :

    Trop belle histoire !





    KINO HOFFMAN - le vampire de Nuremberg

    18/07/2008 13:56



    KINO HOFFMAN -

    Le Vampire de Nuremberg

     

     
     
     
     
    Dans le cimetière sud de Nuremberg, un homme se faufile entre les tombes. On n'entend que le bruissement des feuilles dans le vent. Les noires silhouettes des cyprès se découpent dans le clair de lune. L'homme s'arrête devant une tombe récente. Sur la pierre blanche, un inscription : " A notre chère Stefi " . Elle avait quinze ans lorsqu'un accident de la route l'a enlevé à l'affection des siens et il n'y a pas dix heures qu'elle a été inhumée. L'homme se saisit d'une bêche. Haletant, il retire le cercueil du sable et de la tombe, en arrache le couvercle et extirpe brusquement la jeune morte. Il s'empresse d'arracher le suaire et pose le cadavre à côté de la fosse. Il contemple la défunte pendant quelques instants. Et soudain, il se jette sur elle et la pénètre.

    Puis il s'évanouit dans la nuit comme il est venu. Le vrombissement d'un moto décroît dans le lointain.

    Cette étrange scène… n'offrait point un cas isolé. Depuis plusieurs mois, quelqu'un rôdait autour des femmes exposées dans la chapelle ardente du cimetière de Würzberg. Dans celui d'Hamburg-Ohlsdorf, on avait découpé la peau d'une morte. A Flensburg, un cadavre féminin avait été décapité, des cercueils éventrés, des corps dénudés . " (Stern, n°12, du 14 mars 1974.)

    On parla d'un " vampire " qui effectuait sa ronde, mais on n'entreprit pas de recherches sérieuses. Le Code Pénal allemand n'est pas sévère envers qui rôde la nuit dans les cimetières et perturbe le repos des défunts, pourvu que la violation de sépulture ne soit point scandaleuse, ni accompagnée d'un vol de bijoux.

    " A Nuremberg, cependant, les visites nocturnes augmentèrent. On fit en outre les mêmes découvertes macabres à Fürth et la police, alertée, en vint à penser qu'elle avait peut-être affaire à un seul et même coupable. " (Op. cit.)

    Le 5 mai 1972, le gardien Georges Warmuth se mit en faction dans le crématoire du cimetière ouest de Nuremberg. " Peu avant dix heures, il entendit quelqu'un ouvrir la porte. Warmuth aperçut très vaguement un homme dans le faisceau lumineux d'une lampe de poche. Il se précipita sur le visiteur nocturne. Un coup de feu éclata. Warmuth s'abattit, atteint au ventre. On découvrit sur les lieux une cartouche de calibre 7,65. L'inconnu s'était enfui. " (Op. cit.)

    Le lendemain de cet événement, le garde-chasse Werner Beranek découvrit à Lindelberg, localité sise à environ trente kilomètres de Nuremberg deux cadavres entièrement exsangues dans une voiture Mercédès. Il s'agit de Markus Adler, 24 ans, employé de bureau à Bruchsal, et Ruth Lissy, 18 ans, domiciliée à Nuremberg. La police enquête et trouve quatre balles de calibre 7,65 sur les lieux. Le garde-chasse déclare avoir remarqué un homme de taille moyenne, chétif et inquiet, qui s'enfuyait vers la forêt. Helmut Kostan, un ouvrier de Nuremberg, se souvient alors que le 10 mai 1972, un certain Kuno Hoffman, qui répond au signalement donné par Beranek, a brusquement demandé le règlement de son salaire et abandonné son travail à l'usine.

    Hoffman est immédiatement appréhendé quelques heures plus tard et cet homme de trente-neuf ans avoue, non seulement être l'assassin des amoureux de la Mercédès, mais encore avoir tiré sur le gardien de la morgue, Georges Warmuth. Le " vampire des cimetières " est arrêté. Il reconnaît avoir visité au moins quinze nécropoles et déclare sans ambages : Je buvais le sang des femmes mortes, car je voulais les sentir en moi . " Il éprouve à la fois le besoin et la hantise du sang, exactement comme John Haigh. Il en réclame la consommation car son corps est soumis à une véritable force impérieuse et magique. Il craint de ne pouvoir satisfaire sa soif en prison, ni les instincts sadiques qui l'incitaient, par exemple, à ficher un cierge dans les yeux d'une belle défunte : " Pour voir comment elle réagirait. " Expression parfaitement digne d'Ardisson ! (ndlr : un autre sadique nécrophile)

    Hoffman ne pouvait approcher les vivantes. Il leur inspirait trop de répulsion. " Achète-toi une poupée en caoutchouc ! " lui avait conseillé sa sœur. Mais il préférait se glisser la nuit dans les cimetières et déterrer les jolies disparues. Il donna cette explication " cannibalique " au meurtre des deux jeunes gens :

    " J'ai tué l'homme et bu son sang, parce que je le voulais être aussi beau que lui. Et j'ai tué la fille parce qu'elle était plus belle que celles du cimetière. "

    Les professeurs Hans Schildmayer et Dieter Engelhardt ont commencé à étudier ce cas mêlant la nécrophilie au sadisme et à l'agoraphobie. Soumis à des tests divers, Kuno Hoffman, handicapé par son mutisme et sa surdité, a révélé une intelligence bien inférieure à la moyenne, un caractère impulsif, de l'ambition et un manque presque total de sensibilité. Sexuellement frustré, empêché dans ses tentatives de communiquer, il s'est défoulé en profanant des cadavres. " Drame de l'inadapté hanté par une sexualité débridée et vicieuse ", écrit un journaliste.

    Peut-être, mais que dire de son passé ? Né en 1932, il fut séparé de son père que le nazisme dirigea sur Dachau en raison de condamnations pour cambriolage, détournement d'enfant et tentative de meurtre sur la personne d'une fillette qu'il venait de violer. Les Américains le libéreront, mais il continuera ses voies de fait et maltraitera son fils au point de le rendre sourd et muet.

    Hoffman alla d'écoles pour inadaptés en maisons de redressement. A vingt-deux ans, il n'avait connu que cinq années de liberté.

    Peu cultivé, il ne s'est jamais intéressé qu'aux ouvrages populaires traitant de magie noire et de nécromancie. La Justice ne l'estime pas assez fou pour l'enfermer dans un asile. Lui déclare tout ce que l'on veut et écrit au magistrat instructeur pour obtenir du sang de femme et même un prêtre :

    " Je veux un prêtre, pour qu'il me donne l'extrême-onction. Ensuite, endormez-moi avec une piqûre. Je veux rejoindre ma mère dans le ciel "…

    Existe-t-il un ciel pour de tels " vampires " ?


    Commentaire de Goth-Mimi (20/07/2008 16:53) :

    Wouah !! Trop magnifique ! J'espère que le paradis existe pour les vampires, cette histoire est tellement triste...





    RICHARD CHASE - Le vampire de Sacramento

    18/07/2008 13:57



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    Le Vampire de Sacramento

     

     
    Chase fut surnommé le «Vampire de Sacramento» à cause de son goût pour le sang qu'il but à de nombreuses reprises et tenta même de s'injecter. Lorsqu'il avoua que des voix lui avaient demandé de sacrifier des êtres humains, on essaya de savoir comment il procédait et pourquoi il avait choisi telle victime et non pas une autre. Il indiqua alors qu'il cherchait une maison avec une porte ouverte. Lorsque la porte était verrouillée, il n'insistait pas. Devant la surprise des agents du FBI qui pensaient qu'il aurait pu forcer une des portes sans la moindre difficulté, il répondit avec un grand calme : Quand une porte est fermé à clef, ça veut dire qu'on n'est pas le bienvenu. Ca, tout vampire qui se respecte le sait bien depuis la publication du Dracula de Bram Stoker: il ne peut entrer dans une maison sans y avoir été au préalable invité…

    «Je reçus un choc en le voyant entrer. Je n'oublierai jamais son regard. Ses yeux faisaient penser à ceux du requin des Dents de la Mer: Deux billes noires, sans pupilles, des yeux diaboliques. J'eus la curieuse impression qu'ils me transperçaient sans me voir».

    Richard Trenton Chase né en 1950 dans une famille aux revenus moyens mais dont les parents se disputaient sans cesse. La mère, souffrait de psychose paranoïde et était persuadée que son mari voulait l'empoisonner. Les psychiatres déclarent qu'elle était une «mère classique de schizophrène , profondément destructrice (...) manipulatrice et agressive». Elève moyen, il n'avait pas d'amis et ne connut que quelques liaisons éphémères.


    En 1976, il fut placé dans une institution spécialisé après avoir tenté de s'injecter dans les veines du sang de lapin. Jusqu'a cet événement qui le conduisit à l'hôpital, il s'était contenté d'acheter des lapins, de les éviscérer et d'en mélanger les vicères avec le sang avant d'en boire le tout. Les infirmières le trouvaient extrêmement effrayant et le personnel l'avait surnommé DRACULA. Il aimait déchiqueter les oiseaux à coups de dents et on le retrouva plusieurs fois les vêtements et le visage maculés de sang. Il croyait qu'on voulait l'empoisonner ( l'influence de sa mère est évidente) et que son propre sang menaçait de se dessécher. Il était convaincu qu'il avait besoin de sang frais pour régénérer le sien sinon il risquait la mort. Il fut finalement libéré en 1977 car les médecins l'estimèrent capable de se contrôler.

    En 1977, il fut retrouvé nu, errant dans la région du lac Tahoe. Son corps était couvert de sang et il fut arrêté. Mais il fut établi que le sang et le foie trouvé dans un sac plastique au fond de sa voiture, provenaient d'un animal et il fut relâché. Il commença à s'attaquer à des animaux des environs. Il tuait ces animaux et en mixait le sang et les viscères dans des boites de Coca-Cola avant d'en absorber le contenu. Il était également persuadé que ses organes se déplaçaient à l'intérieur de son corps et que son cœur rapetissait à cause du manque de sang. Sa psychose devenait de plus en plus évidente.

    A la fin de l'année, il tira sur un inconnu, le tua et blessa une autre femme sur laquelle il avait fait feu à travers les vitres de son appartement. Complètement perturbé, entendant des voix qui lui ordonnaient de tuer, c'est vers cette époque qu'il commi six horribles crimes particulièrement sanglants (relatés plus bas). Longtemps, CHASE n'indiqua pas les raisons qui le poussaient à commettre ces crimes. Puis CHASE écrivit une courte lettre d'explication plutôt hallucinante qui montre bien les effets de sa psychose paranoïde: «La première fois que j'ai tué, c'était une sorte d'accident. Ma voiture était tombé en panne; la transmission ne marchait plus. Il fallait que je me trouve un appartement car ma mère ne voulait plus me recevoir pour noël. D'habitude, j'allais chez elle a Noël et je discutais avec ma mère, ma grand-mère et ma sœur. Cette fois-ci, elle a refusé, alors j'ai tiré la portière de ma camionnette et j'ai tué quelqu'un. La deuxième fois, les gens avaient gagné plein d'argent et j'étais jaloux. On me surveillait; j'ai tué cette bonne femme et j'ai recueilli un peu de sang. Je suis entré dans une autre maison et j'ai descendu toute la famille. Quelqu'un m'a vu. La fille s'est pointée et a appelé la police, mais les flics n'ont pas réussi a me dénicher. La fille, c'était la petite amie de Curt Silva – mon copain qui est mort dans un accident de voiture. Je crois que c'est le syndicat qui l'a fait descendre, parce qu'il était dans la mafia et qu'il vendait de la drogue. La fille se souvenait de Curt, et j'ai essayé de lui soutirer des informations. Elle m'a dit qu'elle s'était mariée avec un autre et qu'elle ne voulait pas me parler. Le syndicat se faisait de l'argent en obligeant ma mère à m'empoisonner. Je les connais et je les traînerais devant les tribunaux quand j'aurais réussi à rassembler tous les morceaux».

    Le procès de CHASE commença début de l'année 1979. Il fut condamné à la peine de mort et transféré dans le couloir de la mort dans la prison de San Quentin. Le 26 décembre 1979, le Vampire de Sacramento fut retrouvé mort dans sa cellule. Il avait stocké tous les antidépresseurs qu'on lui donnait habituellement pour le tranquilliser et les avaient avalés d'un coup.

    Quelques détails sur les crimes de Richard Chase :

    Dans la nuit du 23 janvier 1978, un meurtre particulièrement atroce fut commis dans la ville de Sacramento. Une jeune femme, enceinte de 3 mois, avait été tuée et éventrée...

    La jeune femme avait succombé aux coups de feu de son aggresseur. Celui-ci l'avait éventré : le ventre ouvert du nombril au sternum, l'intestin répandu et plusieurs organes avaient disparus. Des excréments avaient été enfoncés dans la bouche de la victime et un pot de yaourt imprégné de sang se trouvait à côté du corps, prouvant que Chase avait bu celui de sa victime.

    Une autre jeune femme fut abbatue d'un coup de fusil et éventrée. Cette fois-ci, Chase avait découpé les organes génitaux de la malheureuse et l'avait lacérée de nombreux coups de couteau, s'acharnant sur le visage et la région anale. Cette fois encore, Chase avait bu le sang de sa victime.


    Commentaire de Goth-Mimi (20/07/2008 16:54) :

    C'est horrible !! Je penssai que les vampires étaient gentil...





    LE VAMPIRISME A TRAVERS LES SIECLES I

    18/07/2008 14:04



    LE VAMPIRISME A TRAVERS LES SIECLES I

     

     

     
     
    ....

    Des femmes recueillaient sur du linge la liqueur rouge qui sortait de ce corps déchiqueté afin d'en frotter le cou de la malade . Cependant plusieurs jeunes gens tirèrent le mort hors de la fosse et bien qu'il fut criblé de coups , ils prirent encore la précaution de le lier bien fortement sur un tronc de sapin . Puis ils trainèrent le corps , suivis de tous les enfants , jusqu'à un petit verger en face de la maison . Là étaient préparés d'avance force fagots entremêlés de paille . Ils y mirent le feu puis jetèrent le cadavre et se mirent à danser autour et à crier à qui mieux mieux ... On entortilla le cou de la malade de ces lambeaux teints de la liqueur rouge et infecte qu'ils prenaient pour du sang et qui faisait un contraste affreux avec la gorge et les épaules à moitié nues de la pauvre Khava .


    Recueil de balades et de souvenirs de PROPSER MERIMEE
    LA GUZLA ( 1827 ) , de Prosper Merimée


    Commentaire de Goth-Mimi (20/07/2008 16:54) :

    Ce texte est horriblement beau !





    LE VAMPIRISME A TRAVERS LES SIECLES II

    18/07/2008 14:06



    LE VAMPIRISME A TRAVERS LES SIECLES II

     

     

     
     
     
     
     
    ...

    On se rendit au cimetière au milieu des cris et des injures dont on accablait le défunt . J'eus beaucoup de peine à me faire jour au milieu de cette foule enragée et à me placer auprès de la fosse ... Au moment où on enleva le drap qui couvrait le corps , un cri terriblement aigu me fit dresser les cheveux sur la tête : il était poussé par une femme à côté de moi :

    C'est un vampire ! Il n'est pas mangé des vers .

    Et cents bouches le répètèrent à la fois . En même temps 20 coups de fusils tirés en même temps mirent en pièce la tête du cadavre , et le père et la famille de Khava le frappèrent ancore à coups redoublés de meurs longs couteaux ....


    Commentaire de Goth-Mimi (20/07/2008 16:55) :

    Ptin, moi qui aimer bien les vampires, jpense que sa va plus le faire^^ lol





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