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La femme fatale représentée sous les traits d'un vampire est une convention qui se prolongera bien au-delà de l'époque romantique . En 1866 , Baudelaire fera d'elle une sorte de nymphomane putride dans Les métamorphoses du vampire . Dans la littérature en prose , elle aura une longue postérité avec la délicieuse Clarimonde de Théophile Gautier dans La morte amoureuse (1836) la séduisante et mystérieuse héroïne éponyme de Carmilla de Le Fanu ( 1871) , sans oublier les trosi belles captives du château de Dracula qui font battre le coeur de Jonathan Harker .
LE VAMPIRE ENTRE DANS LA LITTERATURE EN PROSE
Le vampire n'aurait sans doute pas conquis le public s'il était cantonné au seul domaine de la poésie et le personnage de Dracula tel que l'a imaginé Stoker n'aurait jamais vu le jour s'il n'avait eu comme précursseur lord Ruthven , h"ros de The vampyre , nouvelle écrite par John William Polidori qui a introduit presque par hasard le vampire dans la litterature en prose . Tout commence à Genève en juillet 1816 . A la suite d'une sorte de pari ,, Byron entreprend la rédaction d'un roman dont l" héros , Darvelle est un vampire . L'ouvrage restera inachevé ....
