TEMOIGNAGE DE PROSPER MERIMEE
Un soir , les deux femmes de la maison nous avaient quittés depuis une heure environ et pour éviter de boire , je chantais à mon hôte quelques chansons de son pays , quand nous fumes interrompus par des cris affreux qui partaient de la chambre à coucher ; il n'y en a qu'une ordinairement dans la maison , et elle sert à tout le monde . Nous y courumes armés et nous y vimes un spectacle affreux . La mère , pâche et échevelée soutenait la fille évanouie , encore plus pâle qu'elle même et étendue sur une botte de paille qui lui servait de lit .
Elle criait : Un Vampire ! Un vampire ! Ma pauvre fille est morte ....